par Melanie Krause | Déc 30, 2018 | Smylingua
Plusieurs réalités cognitives
Charlemagne disait « avoir une seconde langue, c’est avoir une seconde âme »

Il existe environ 7000 langues parlées dans le monde. Toutes ces langues fonctionnent différemment les unes par rapport aux autres. Elles possèdent des sons différents, des vocabulaires qui varient et surtout : une structure qui leur est propre, ce qui soulève naturellement la question suivante : la langue que nous parlons influence-t-elle notre façon de penser ?
Ce sujet a toujours alimenté les débats et de nombreuses personnes ont élaboré leurs propres observations.
Cependant, jusqu’à très récemment, il était impossible de prouver scientifiquement l’argument qui soutenait qu’une langue influence la manière de penser. Des scientifiques du monde entier se sont donc penchés sur la question afin de trancher.
Parmi eux, Lera Boroditsky, scientifique cognitive Américaine et spécialisée dans le langage et la cognition parle d’une tribu aborigène, le peuple Thaayore en Australie qui utilise les points cardinaux : Nord, Sud, Est, Ouest, pour décrire le monde qui les entoure. Ce peuple n’utilise donc pas « gauche » « droite » pour se diriger. Autre exemple, pour saluer un membre de la communauté on en vient à poser la question « dans quelle direction allez-vous ? » au lieu de « bonjour » : cela vous permettrait de vous orienter assez rapidement, n’est-ce pas ? Dans cette communauté, vous ne pourriez pas dire « bonjour » si vous ignoriez vers où vous allez. Ce peuple peut donc s’orienter de manière remarquable alors que nous pensions que les êtres humains étaient moins doués que d’autres créatures qui, elles, sont dotées d’attributs biologiques leur permettant une telle orientation.
Dans certaines langues il n’existe pas de manière de compter avec des nombres ce qui explique pourquoi elles ont du mal à maitriser les quantités exactes alors que d’autres utilisent les nombres pour définir ces dernières. La perception de la quantité diffère donc en fonction de notre langue. Et ce n’est pas tout !
En effet, nous avons des langues qui expriment une perception différente des couleurs. L’exemple que nous donne Lera Boroditsky est celui entre l’anglais et le russe pour la couleur bleue. En effet, en anglais le mot « blue » est utilisé pour désigner toutes sortes de bleus, clairs ou foncés, alors que les Russes distinguent ces deux couleurs avec bleu clair « goluboy » et bleu foncé « siniy ». Quel intérêt ? Lorsque les personnes sont testées avec les couleurs, les Russophones sont plus rapides à passer cette frontière linguistique, ils arrivent plus rapidement à distinguer un bleu clair et un bleu foncé. Au niveau cérébral il a été remarqué chez ces sujets une certaine surprise lorsque les couleurs changent du plus clair au plus foncé. Ils perçoivent donc un changement de catégorie alors que des sujets anglophones ne remarqueront aucune différence.
Une dimension interculturelle dans les échanges commerciaux
La complexité de ces langues définissant notre réalité nous emmène donc à nous interroger sur l’impact que cela génère au niveau de la communication interculturelle.
Tous les jours, nous sommes amenés à communiquer, échanger avec des interlocuteurs, que ce soit dans notre langue maternelle ou non. Ces échanges prennent une forme bien différente selon la langue employée. Il est intéressant de se pencher sur le monde entrepreneurial et sous quelles formes ces échanges s’effectuent entre deux entreprises parlant deux langues différentes ? Les mots donnent sens à nos pensées mais qu’en est-il de l’interprétation faite par celui qui vous écoute.
A l’heure d’une mondialisation croissante des échanges, la traduction commerciale constitue un véritable enjeu pour les entreprises en expansion à l’international. Tout comme dans les négociations commerciales, il est essentiel d’analyser ses partenaires commerciaux, connaitre leurs traditions et leurs coutumes pour établir un bon échange. Etes-vous prêt à vous adresser à un interlocuteur italien ou japonais ? Vous y prendriez-vous de la même manière ? Vos partenaires peuvent avoir des notions d’anglais mais vous gagneriez certainement en crédibilité si vous communiquiez à travers des documents commerciaux et marketing dans leur langue maternelle. Pour cela, rien de plus simple, il suffit juste de faire appel à une agence de traduction telle que Smylingua, qui pourra vous accompagner dans votre expansion internationale en traduisant vos documents. Smylingua ne travaille qu’avec des traducteurs professionnels natifs, c’est-à-dire que les traducteurs ne travaillent que vers leur langue maternelle afin de fournir la meilleure qualité possible. Alors n’hésitez plus, contactez Smylingua pour vos traductions commerciales et marketing.
La négociation interculturelle représente la colonne vertébrale des relations internationales car il faut appréhender et intégrer simultanément les concepts de négociation et de culture. Afin de mener à bien des négociations, il est important de connaitre les différents systèmes caractéristiques d’une culture, c’est-à-dire, les comportements, le langage, le savoir-faire et les institutions qui la composent. La traduction dans un cadre professionnel non seulement permet une meilleure communication mais aussi de se rapprocher des valeurs inhérentes à la culture cible.
Traduire est donc devenu un besoin aussi bien dans des milieux professionnels que non professionnels. Par nécessité de réduire la distance qui nous sépare de l’autre, et faciliter la communication à travers l’adaptation, nous traduisons par besoin de connexion, mais pas seulement : ainsi, lorsque la communication est efficace, les produits ou les services se retrouvent correctement ajustés aux normes et aux attentes de la culture avec laquelle on traite.
À la rencontre de l’autre
Lorsque l’on entame un dialogue avec un partenaire potentiel ou un collaborateur, la première chose à faire est de reconnaitre et d’accepter les différences, notamment au niveau culturel et linguistique. La notion d’acceptation est liée à la notion de respect. C’est seulement sur ce socle que l’on peut bâtir une relation de confiance.
Comme il a été dit auparavant, la culture prend une place très importante lorsqu’il y a un besoin de communication interculturelle afin de surmonter les obstacles qui se présentent aux participants. Des concessions seront nécessaires pour ajuster son équipe au groupe d’en face. Malgré les codes de conduite, les usages, et autres composantes d’une culture, la personnalité de l’interlocuteur est un facteur d’envergure à ne pas négliger. Elle déterminera la stratégie à adopter pour veiller au bon déroulement de l’entretien et éviter les incompréhensions. Savoir appréhender cette personnalité peut permettre une meilleure relation entre les deux groupes.
N’hésitez donc pas à nous contacter dès aujourd’hui par e-mail à contact@smylingua.com ou par téléphone +33 1 76 43 32 76.
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Sources :
- https://www.ethnologue.com/world
- Boroditsky, Lera, and Alice Gaby. « Remembrances of Times East Absolute Spatial Representations of Time in an Australian Aboriginal Community. » Psychological Science 21.11 (2010): 1635-1639.
- Chevrier: Gérer & Comprendre, 1996
par Melanie Krause | Déc 30, 2018 | Smylingua
Comment traduire une brochure sous InDesign?
Avez-vous créé une brochure InDesign que vous souhaitez traduire?
Vous vous demandez comment, au nom du ciel, allez-vous trouvez un traducteur capable de traduire directement dans InDesign?
Shhh … nous avons un secret : ce n’est pas nécessaire!
Pourquoi?
Chez Smylingua, nous pouvons importer vos fichiers InDesign au format IDML directement dans notre logiciel de traduction SDL TRADOS Studio. Ainsi, malgré le format de fichier “exotique”, vous pouvez profiter pleinement des avantages de notre logiciel de traduction professionnel.
Entre autres choses, nous effectuons une analyse de texte grâce au logiciel, par exemple: les répétitions de mots ne sont donc pas facturées à leur prix intégral.
Un autre avantage est que, grâce au logiciel de traduction SDL TRADOS STUDIO, vous bénéficiez également des traductions InDesign tout en créant une mémoire de traduction personnalisée et votre propre glossaire d’entreprise.
Donc, si vous avez déjà commandé des traductions chez Smylingua ou si vous travaillez avec nous à plus long terme, cela ne peut être que bénéfique: notre analyse des répétitions dans le texte comprend également des traductions déjà effectuées en utilisant la mémoire de traduction.
Il faut aussi toujours nous envoyer un fichier PDF – cela servira toujours de référence pendant le processus de traduction et permettre au traducteur d’avoir un visuel.
Vous ne savez pas comment exporter un fichier IDML depuis InDesign? Voici un petit guide.
Il est préférable de réfléchir à la langue dans laquelle vous souhaitez traduire lorsque vous la créez. Pourquoi est-ce important? Par exemple, la langue allemande nécessite beaucoup plus d’espace que la langue française. S’il n’y a pas assez d’espace dans le format InDesign, cela peut entraîner un débordement inesthétique du texte et des sauts de ligne lors de l’exportation après avoir fait la traduction dans le logiciel Trados.

Une astuce pour le service marketing: il faut faire des phrases courtes et nettes, des listes à puces, des tableaux, aucun espace blanc inutile ou de tabulations pour contribuer à l’importation et l’exportation efficace tout en conservant la mise en page!
Si vous souhaitez insérer des nouvelles lignes dans le fichier InDesign, il est préférable d’utiliser
« Shift-Return » (touche majuscule et entrée sur votre clavier qui permet d’obliger un retour à la ligne). Cela facilite également la conformité de la mise en page après la traduction.
N’oubliez pas de nous envoyer toutes les images et les polices de caractères utilisées dans le fichier avec le fichier que vous souhaitez traduire. Ces éléments nous permettent de refaire la mise en page de départ si jamais l’on rencontre des problèmes avec l’exportation.
À quoi d’autre devez-vous penser?
Vous devez vous demander si vos images contiennent également du texte à traduire.
Il convient également de noter que la technologie nous offre certainement d’importantes opportunités grâce à l’import-export de fichiers IDML… mais cela peut néanmoins conduire à des problèmes de mise en page plus petits à cause des différentes raisons mentionnées ci-dessus.
Nous espérons que notre article sur la traduction de fichiers InDesign au format IDML vous a aidé à voir plus clairement et nous restons à votre disposition pour vous guider ! N’hésitez pas à contacter Smylingua par téléphone au +33 1 76 43 32 76 ou par email à contact@smylingua.com .
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par Melanie Krause | Août 10, 2018 | Smylingua
Comment traduire une page web??
par Melanie Krause | Août 10, 2018 | international, Smylingua

S’implanter en Allemagne
Que ce soit pour créer une filiale ou délocaliser votre entreprise, s’implanter en Allemagne est un choix intelligent pour les entreprises françaises. Un lien traditionnel et géographique unit nos deux pays et l’Allemagne a une économie forte et un cadre fiscal intéressant. Voyons de plus près quelles sont les raisons les plus importantes pour s’implanter en Allemagne.
Prospérité
L’Allemagne est sortie de la crise de 2009 plus forte économiquement qu’avant. Son taux de chômage bas ainsi qu’une croissance importante participent à la prospérité et la stabilité du marché allemand. L’Allemagne est forte notamment sur ces exportations, et les meilleurs secteurs sont l’automobile, la construction de machines, l’électrotechnique et la chimie. S’implanter en Allemagne est donc une démarche viable économiquement.
Le modèle allemand
On entend souvent parler du modèle allemand, terme un peu vague mais qui réfère souvent au Mittelstand. Des entreprises de taille moyenne, spécialisées dans des marchés de niche, et très compétitives. Elles sont performantes notamment parce qu’elles investissent fortement dans la recherche et le développement, ce qui leur permet d’innover et de rester indépendantes. Il y a également un « esprit de filière » fort en Allemagne. Ces entreprises de taille moyenne collaborent souvent avec de grosses entreprises pour avoir plus de poids sur le marché international.
Ce Mittelstand est aussi un modèle appliqué aux banques, et ainsi vous avez des banques nationales telles que Deutsche Bank, et des banques régionales qui fonctionnent en réseau.
Si vous faites partie de ce type d’entreprises, s’implanter en Allemagne paraît comme une évidence.
Cadre fiscal et juridique
Le régime fiscal en Allemagne est un des plus avantageux parmi les grands pays industrialisés, notamment parce qu’il est stable. Par exemple, les charges patronales sont de 20% en Allemagne, moitié moins qu’en France, et les gérants ou les associés de l’équivalent d’une SARL (GmbH en allemand) peuvent même en être tout à fait exonérés. Cependant, la fiscalité en Allemagne est quelque peu complexe. N’oubliez pas de vous munir d’avocats bilingues compétents pour recevoir les meilleurs conseils. Ils vous aideront à vous implanter en Allemagne plus facilement.
Liberté du marché
L’importance de la concurrence et le principe de liberté du marché est plus marqué qu’en France. Il y a beaucoup moins d’entreprises nationalisées qu’en France, laissant plus de liberté au marché. L’Allemagne accueille aussi les entreprises et agents étrangers, toujours sur ce principe de liberté de marché, avec des valeurs de concurrence et de transparence.
« Made in Germany »
Cette appellation est souvent gage de qualité dans les esprits en dehors de l’Allemagne, surtout dans les secteurs forts comme l’automobile. C’est donc un avantage de disposer d’un site de production en Allemagne pour pouvoir adopter cette appellation et gagner en compétitivité par rapport aux concurrents sur le marché international.
Proximité
Un autre atout du marché allemand pour les entreprises françaises, c’est bien sûr sa proximité. Le marché allemand est stable, et surtout il est bien moins éloigné que l’Amérique latine, par exemple. Non seulement d’un point de vue géographique, mais culturellement aussi, nous sommes plus proches et le fonctionnement de nos entreprises est reconnaissable. La France est d’ailleurs le premier partenaire commercial de l’Allemagne depuis 1961 ! S’implanter en Allemagne en étant français peut être un choix rassurant de par sa proximité et les alliances entre les deux pays.
Langue et culture
La chose la plus importante pour s’implanter en Allemagne est d’avoir un site web traduit en allemand. Sans cela, vous ne pourrait pas vous intégrer Outre-Rhin.
Pour une traduction adaptée à l’Allemagne et sa culture, contactez Smylingua.
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par Melanie Krause | Août 10, 2018 | entreprise, international, Smylingua
Il y a quelques années, l’externalisation du recrutement était une solution de dernière minute. L’évolution du marché du travail et les nouvelles techniques de recrutement ont changé notre rapport au recrutement externe. Désormais, les cabinets de recrutement type RPO font partie de l’approche stratégique pour une entreprise à long terme.
De plus, nous sommes dans une période où il y a un manque cruel de talents multilingues dans divers domaines comme celui de l’ingénierie. Ceci, lié à une crise économique, conduit les départements de ressources humaines à trouver un moyen de recruter les candidats adéquats sans augmenter les coûts fixes du recrutement.
C’est pourquoi de nombreuses structures adoptent le RPO : Recrutement Process Outsourcing, qui est un partenariat d’une entreprise avec des agents de recrutement externes.
Techniques
Il y a quelques années, le recrutement se faisait surtout par les entreprises qui mettaient en route leur réseau et utilisaient les canaux existants comme les sites de recherche d’emploi, petites annonces et autres agences d’intérim. Ils mettaient une annonce en ligne sur un site de recrutement, pour les candidats qui sont à la recherche d’un emploi. Les cabinets de recrutement utilisent ces canaux, mais étendent leur approche en utilisant le sourcing, c’est à dire en allant à la source pour trouver les candidats potentiels, plutôt que d’attendre que ceux-ci viennent à eux. Le sourcing correspond à la recherche de profils sur les réseaux sociaux pour professionnels comme LinkedIn, mais aussi en utilisant des politiques de marketing RH par exemple.
Aussi, les RPO ont des techniques pour réaliser les annonces d’emplois adaptées. Plus le recruteur externe sera proche de l’entreprise, au plus il sera au courant de ses valeurs, et pourra faire la politique de recrutement adaptée pour trouver LE candidat. Evidemment, le recrutement ne consiste pas seulement à trouver un candidat qui a les compétences professionnelles requises, mais un candidat qui correspond aussi aux valeurs et à la culture de l’entreprise, pour que le recrutement soit un investissement positif qui dure dans le temps.
Réseau
Les RPO ont naturellement une base de contact puisqu’ils ont plusieurs clients, et ils ont déjà des relations avec des candidats potentiels pour les postes à pourvoir.
De plus, les cabinets de recrutement vont contacter de nombreux candidats et leur parler de votre entreprise. Même s’ils ne seront pas tous sélectionnés, ce sont des professionnels avec lesquels un premier lien s’est tissé pour vos futurs projets. Les RPO restent en contact avec ces candidats, et ainsi, en augmentant leur réseau, ils augmentent aussi celui de votre entreprise.
Réduire le coût et le temps
Faire appel au RPO, c’est donc créer un partenariat avec une entreprise ou un agent de recrutement qui va s’occuper de tous les besoins de recrutement de l’entreprise. Si le nombre de postes à pourvoir est important et constant, cela assure une économie d’échelle qui répond au besoin premier des entreprises de ne pas augmenter les coûts fixes de recrutement dans un paysage économique particulier.
Les techniques du RPO résultent aussi souvent en un gain de temps. En effet, ils utilisent des méthodes particulières pour optimiser le processus, et vous n’avez pas besoin de mobiliser du personnel de l’entreprise.
Objectivité
Enfin, une personne externe à la société aura la tête froide pour recruter en toute objectivité selon les besoins de l’entreprise.
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par Melanie Krause | Août 8, 2018 | Smylingua
La traduction, c’est à la fois quelque chose de simple et de compliqué. Si tant est que vous savez parler couramment plusieurs langues, que vous avez accès à un site de traduction automatique en ligne, ou même que vous pouvez vous procurer un dictionnaire-anglais français, vous pouvez essayer de vous improviser traducteur anglais-français… Mais il y a un monde entre une simple traduction et une traduction réussie. Lorsque l’on va en plus profondeur dans les nuances d’une langue, peu ressortiront avec le rythme, le niveau de langage, le message et le ton du texte original. On le voit bien dans les traductions de textes comme des romans : d’un traducteur à l’autre, on peut avoir un livre complètement différent.
Cela ne veut pas dire qu’il est impossible d’être un bon traducteur sans passer par la case école. En s’informant sur les bons reflexes à prendre, et surtout les erreurs à éviter, on peut faire un grand pas. Pour vous aider, voici les erreurs les plus courantes en traduction :
Ne tombez plus dans le panneau !
La traduction n’est pas une répétition !
L’erreur la plus commune en traduction, c’est de traduire mot-à-mot ou encore de faire une traduction littérale. Les langues ont souvent une syntaxe et une structure qui leur sont propres et par conséquent, il est souvent difficile de les transposer d’une langue à l’autre.
Pour éviter les traductions littéraires, il faut avoir une connaissance accrue de la langue vers depuis laquelle et vers laquelle on traduit: tournures de phrases, expressions idiomatiques, faux amis, etc. Une bonne manière de faire ça est d’échanger avec des locuteurs natifs. Il faut aussi connaître la culture derrière la langue, car les deux sont intimement liées. Par exemple, si vous réalisez une traduction en anglais d’un texte en français traitant du SMIC, il faudra utiliser le terme « minimum wage », puisqu’il n’y a pas de traduction français-anglais littéraire pour ce terme.
Il est aussi nécessaire de connaître les expressions idiomatiques et proverbes. Par exemple pour une traduction espagnol français, « Estar como una cabra » se traduit littérairement par « Être comme un chèvre », et signifie « Être furieux ». L’expression qui se rapproche le plus de ce sens en français serait alors « Être furieux comme pas deux ».
Les barbarismes
« Barbarisme », ce n’est pas un mot très joli, et de même un barbarisme est lorsqu’on fait une erreur dans l’écriture d’un mot. Ce n’est pas forcément une erreur propre à la traduction, puisque des locuteurs natifs en font… et beaucoup plus que ce que l’on croit ! Voici quelques barbarismes courants en français :
– « aréoport » au lieu d’ « aéroport »
– « infractus » au lieu d’ « infarctus »
– « assis-toi » au lieu de « assieds-toi »
– Et notre préféré : « l’eau bouille » au lieu de « l’eau bout »
Pour des barbarismes plus communs à la traduction de texte, on a par exemple le choix du verbe « se pratiquer » pour dire « s’exercer ».
Les relectures sont primordiales
Souvent, après avoir passé un certain palier dans la connaissance d’une langue, il est difficile de revenir en arrière une fois qu’on a adopté des tics de langages. Il est courant d’entendre des personnes complètement bilingues anglais-français faire souvent des anglicismes en français et des gallicismes en anglais sans s’en rendre compte. Un seul remède pour cela : la relecture, encore et encore, et à voix haute ! Souvent, on repère une erreur de traduction à l’oral plus qu’à l’écrit. Prononcez les phrases à voix haute et questionnez-vous : « Cela me paraît-il naturel ?». Un des plus grands ennemis du bon traducteur, c’est un excès de confiance en soi.
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